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Dans ce premier ouvrage non fictionnel, Atkins déploie une écriture tour à tour intime, absurde et émouvante. S'inspirant de la littérature confessionnelle, des jeux improvisés de sa fille, de l'écriture brute des réseaux sociaux et d'une intelligence artificielle médiocre, Flower joue avec les codes du récit personnel.

Artiste majeur de sa génération, reconnu pour ses vidéos hyperréalistes générées par ordinateur, Ed Atkins s'attache à rendre visibles les émotions les plus inaccessibles à travers la crudité de l'artifice numérique. Son travail a été présenté dans de grandes institutions internationales (Kunsthaus Bregenz, Martin-Gropius-Bau à Berlin, Stedelijk Museum à Amsterdam, Serpentine Gallery à Londres…) et a fait l'objet d'une rétrospective à la Tate Britain au printemps 2025.
Cette rencontre autour de Flower est l'occasion rare de découvrir l'écrivain autant que l'artiste.

Cette seconde soirée réunit la cinéaste Patricia Mazuy, figure singulière du cinéma français et Patrick Bouchain, architecte et scénographe connu pour son approche engagée et participative de l'architecture.
Patricia Mazuy signe dès la fin des années 1980 des films marquants tels que Peaux de vaches (1989), Saint-Cyr (2000) ou plus récemment Bowling Saturne (2022). Son cinéma explore les rapports de pouvoir, la violence contenue et la quête d'émancipation. L'étrangeté du monde, la noirceur des âmes, y infuse avec d'autant plus d'âpreté que sa mise en scène est ancrée dans la matérialité des paysages contemporains et de l'architecture du banal.
Architecte, urbaniste, scénographie, Patrick Bouchain a réalisé de nombreux projets phares de la scène culturelle contemporaine, comme le Lieu Unique à Nantes, la Condition Publique à Roubaix ou encore le Théâtre équestre Zingaro à Aubervilliers, qui témoignent d'une passion inentamée pour le théâtre et les arts vivants. Pionnier de la reconversion des sites industriels en lieux de culture, cet esprit libre - qui est également cinéphile - a toujours refusé de s'inscrire à l'ordre des architectes. Il milite pour une pratique collaborative de l'architecture (avec les habitant·es, les ouvrier·es, les architectes...), collabore régulièrement avec des artistes etdéfend l'idée de "faire autrement" contre la puissance asphyxiante de la norme.

Imaginé par le Fonds de dotation Quartus pour l'architecture, en partenariat avec le ministère de la Culture, et piloté par le duo de commissaires l'AUC et MBL architectes, ce huis clos de 48 heures a offert un moment suspendu, hors du temps, pour repenser les enjeux contemporains de l'architecture.

De cette retraite est né un livre dense et foisonnant : la transcription intégrale des débats et échanges qui ont animé ce Parlement de la recherche. On y découvre des idées, des engagements et des questionnements partagés autour d'une même interrogation : que peut l'architecture aujourd'hui ?

Publié aux Éditions Caryatide dans la collection Constellation, l'ouvrage rassemble les contributions de : Yousef Anastas, Estelle Barriol, Iwona Buczkowska, Gilles Delalex, Nicola Delon, Susanne Eliasson, Ambra Fabi, Fabrizio Gallanti, Kersten Geers, Samia Henni, Djamel Klouche, Jeannette Kuo, Alexandre Labasse, Benjamin Lafore, Cédric Libert, Sébastien Martinez-Barat, Caroline Poulin, Carin Smuts, Pier Paolo Tamburelli, Charlotte Truwant, Chloé Valadié et Riken Yamamoto.

Éditions Caryatide, Collection Constellation
Graphisme : Joris Kritis / Photographies : Salem Mostefaoui
12 x 19 cm - 568 pages - 30 €

« Hors des concours, des compétitions, des jurys, sans autre enjeu que d'être présents. Quelque chose de commun nous liait pourtant, un endroit incertain de la conception architecturale qui se situe simultanément dans l'acte de recherche et dans l'acte de projet. » L'AUC et MBL architectes

S'inscrivant dans la continuité de ces pratiques émancipatrices, l'atelier invite les participant·es à imaginer et représenter des espaces affranchis des normes et des contraintes du bâti patriarcal, à travers une approche sensible et collective.
 
À partir de grands rouleaux de papier, chacun·e est invité·e à donner forme à son environnement idéal, en dialogue avec les autres participant·es et avec Milena Charbit, qui accompagne le processus créatif tout en y prenant part.
 
Ce temps de création se prolonge par un moment d'échange et de discussion, où les visions, les désirs et les imaginaires partagés interrogent la possibilité de concevoir autrement l'architecture, en dehors des cadres, des hiérarchies et des récits dominants. 

En première partie, Saeira déploie un univers à la fois intime et vibrant, où la voix se mêle aux textures électroniques pour composer des paysages sonores sensibles et hypnotiques. Elle explore les désirs et les états de transe. Après plusieurs singles remarqués - Mes cheveux (White Garden, 2022) et Partir a Corrida (SMC, 2023) - elle prépare la sortie de son premier album, attendu en janvier 2026.
En seconde partie, le duo Rat Section explore une matière sonore plus brute et déstructurée : un dialogue entre rythmes distordus, voix fragmentées et improvisations électriques, où l'énergie du live prend toute son ampleur. Connus pour adapter chacune de leurs apparition au lieu qui les accueille, ils composent des univers sonores et visuels d'une intensité rare. Après la sortie en 2023 de leur album What Stays In Vegas sur Halcyon Veil, ils ont présenté leurs créations dans des lieux tels que le Barbican Centre, l'ICA (Londres) et Tresor (Berlin).